Exercices d’évocations en Gestion Mentale

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Les exercices suivants ont été développés sur la base des travaux en Gestion Mentale. Ils sont donc parfaitement orthodoxes. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à lire Evocation : de l’éveil des sens à l’éveil au sens avant de poursuivre la lecture des exercices.

D’autre part, je ne saurai que trop diriger les personnes intéressées par la Gestion Mentale a acquérir les livres d’Antoine de la Garanderie et de ses disciples pour en avoir une approche exhaustive, comme à contacter un praticien.

Pourquoi ? Parce que, pour simplifier, nous ne comprenons pas la même chose en lisant un texte qui nous est pourtant commun. C’est la différence entre l’information et la connaissance.

Enfin, il ne faut jamais imposer les exercices d’évocation, mais toujours avoir le consentement de ceux auxquels ils sont destinés.

 

 

Note sur la kinesthésie

 

La Gestion Mentale est confuse sur l’emploi du terme « kinesthésie », dont la définition diffère du code adopté en psychologie. J’entends la clarifier ici.

Kinesthésique / tactile :

Le mot kinesthésique est employé dans les premiers livres d’Antoine de la Garanderie ; il a ensuite été remplacé par tactile. En réalité, ils n’ont jamais été clairement définis, ce qui entraîne chez le lecteur une certaine confusion. Aussi ceux qui croient avoir un « profil kinesthésique » sont-ils dans l’expectative ; ils ne savent pas à quoi cela correspond.

En Gestion Mentale, kinesthésique ou tactile est à la fois relatif :

  • au sens du mouvement et à la position du corps dans l’espace ;
  • au travail des muscles ;
  • aux sensations de douleur, faim, soif, chaleur, etc. (ce qu’on appelle « somesthésie » en psychologie et en médecine ou encore « proprioception »);
  • au sens du toucher.

 

 

Pour développer l’évocation par la vue

 

  1. Ne pas montrer l’objet
  2. Dire à l’enfant : « je vais te montrer un objet (ou une personne, un végétal, un animal…) et tu vas le mettre dans ta tête de la façon qu’il te plaira, puis je vais le cacher. Le but est que tu prolonges l’existence de cet objet dans ta tête, qu’il existe dans ta tête comme tu as l’habitude de faire. »
    • « Soit tu vas le photographier comme un appareil photo ou un caméscope »
    • « Soit tu vas te raconter l’objet comme un magnétophone »
    • « Soit tu vas le dessiner ou le manipuler dans ta tête, avoir l’impression de le toucher, faire attention aux sensations qu’il provoque en toi. »
    • « Mais il peut aussi se passer tout à la fois. Il faut juste que tu fasses attention à ce qui existe dans ta tête. »
  3. Montrer l’objet et laisser à l’enfant le temps de bien le voir.
  4. Cacher l’objet.
  5. Conduire l’enfant à parler de l’objet montré.

 

 

Pour développer l’évocation par l’odorat

 

  1. L’enfant ne doit pas voir l’objet qu’il va sentir.
  2. Dire à l’enfant : « je vais te faire sentir une odeur (fleur, parfum, etc.) et tu vas faire exister cet objet dans ta tête de la façon qu’il te plaira, comme tu en as l’habitude, puis je vais retirer l’objet qui provoque cette odeur. »
    • « Soit tu vas voir dans ta tête une image à laquelle cette odeur te fait penser»
    • « Soit tu vas te raconter ce que l’odeur t’inspire»
    • « Soit tu vas ressentir une émotion ou une sensation »
    • « Mais il peut aussi se passer tout à la fois. Il faut juste que tu fasses attention à ce qui existe dans ta tête. »
  3. Faire sentir l’objet (l’enfant ne doit toujours pas le voir)
  4. Cacher l’objet
  5. Conduire l’enfant à parler de l’odeur sentie.

 

 

Pour développer l’évocation par le goût

 

  1. L’enfant ne doit pas voir l’aliment
  2. Dire à l’enfant : « je vais te faire goûter un aliment, et tu vas prolonger son goût dans ta tête de la façon qu’il te plaira, comme tu en as l’habitude. Tu feras attention à ce que ce goût provoque en toi » :
    • « Soit tu verras une image » ;
    • « Soit ce goût provoquera un commentaire, tu vas te dire quelque chose à propos de ce goût » ;
    • « Soit il te rappellera une émotion, ou il provoquera quelque chose dans ton corps ».
    • « Mais il peut aussi se passer tout à la fois. Il faut juste que tu fasses attention à ce qui existe dans ta tête. »
  3. Faire goûter l’aliment (l’enfant ne doit pas voir l’aliment)
  4. Cacher l’objet.
  5. Conduire l’enfant à parler du goût senti

 

 

Pour développer l’évocation par le toucher

 

  1. L’enfant ne doit pas voir l’objet
  2. Dire à l’enfant : « Je vais te faire toucher un objet (ou une plante, un animal…) et tu vas prolonger son existence dans ta tête de la façon qu’il te plaira, comme tu en as l’habitude » :
    • « Soit toucher cet objet va créer une image dans ta tête» ;
    • « Mais peut-être que ce sera seulement un mot ou un son ; tu vas peut-être te raconter des choses» ;
    • « Ou encore, tu vas ressentir quelque chose dans ton corps, une impression, une sensation».
    • « Mais il peut aussi se passer tout à la fois. Il faut juste que tu fasses attention à ce qui existe dans ta tête. »
  3. Faire toucher l’objet (l’enfant ne doit pas voir l’objet)
  4. Cacher l’objet
  5. Conduire l’enfant à parler de l’objet touché.

 

 

Pour développer l’évocation par l’ouïe

 

  1. L’enfant ne doit pas voir l’objet qui provoque le son
  2. Dire à l’enfant : « Je vais te faire écouter un son (d’un objet, une musique…) et vas prolonger son existence dans ta tête de la façon qu’il te plaira, comme tu le fais d’habitude » :
    • « Soit le son va provoquer une image dans ta tête, ou plusieurs» ;
    • « Soit tu vas réentendre le son dans ta tête ou tu vas te dire quelque chose à son sujet » ;
    • « Soit le son va te rappeler un sentiment, une sensation, et quelque chose va se passer dans ton corps».
    • « Mais il peut aussi se passer tout à la fois. Il faut juste que tu fasses attention à ce qui existe dans ta tête. »
  3. Faire écouter le son ou la musique (l’enfant ne doit pas voir l’objet)
  4. Cacher et/ou éteindre l’objet qui provoque le son.
  5. Conduire l’enfant à parler du son perçu.

 

Note: ce document est protégé par les droits d’auteur, mais un lien vers l’article est bienvenu.

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